Chardar, Jean. ( ? - 1886)

 

Colon à Bouloupari, il est l'auteur, en 1871, d'articles publiés dans Le Moniteur pour contribuer à l'amélioration des conditions de colonisation de la Nouvelle-Calédonie. Il y préconise entre autre la nécessité d'améliorer les voies de communication et d'introduire des oiseaux insectivores.

Il adresse des communications aux Petites Affiches à partir de 1876. Veuf en 1877, il participe quelque peu à la politique locale. Mourot l'accuse d'avoir contribué à l'élaboration de l'arrêté réglementant les élections des Commissions municipales et d'avoir fait choisir un marais pour site de la nouvelle gendarmerie de Bouloupari (Le Progrès, 1881- 82).

Chardar adresse cependant des communications au Progrès en 1882 puis collabore en 1883 et 1884 à la rédaction du Néo-Calédonien publiant notamment des articles sur la Chambre d'agriculture et sur la douane.

En 1885, il a quitté la colonie, mais Le Néo-Calédonien publie de lui un article sur "Le Tonkin et le Japon" et L'Indépendant du 7 août 1886 nous apprend qu'après avoir quitté la Nouvelle-Calédonie, il a fondé un journal au Tonkin puis est retourné mourir en France dans une situation peu fortunée.