Les Veillées Calédoniennes (1877)

LES VEILLÉES CALÉDONIENNES (huitième page du n°1 et première du n°2, du 14 juin 1877)
LES VEILLÉES CALÉDONIENNES (huitième page du n°1 et première du n°2, du 14 juin 1877)

56 - (VeC) - Les Veillées Calédoniennes.

 

(7/6/1877 - 5/7/1877).

 

Publication hebdomadaire lithographiée des déportés à l'île des Pins comprenant cinq numéros réalisés sur la presse de l'Imprimerie Hocquard et Lanson. Chaque numéro comporte huit pages de format 22,5 x l8 cm et se vend 0,40 F, puis 0,60 F à partir du numéro 3 ; le tarif de l'abonnement mensuel, 1,50 F, ne subit aucun changement.

Le titre est orné d'un groupe de six hommes qui semblent occupés à rédiger le journal. L'équipe qui réalisait Les Veillées Calédoniennes était en effet constituée par les deux imprimeurs, trois rédacteurs,- Victor Cosse, Eugène Mourot, Théophile Bergès,- et un gérant-illustrateur, Paul Geofroy. On doit à ce dernier l'illustration de la nouvelle inachevée, de T. Bergès intitulée Le Cosmopolite et des vignettes allégoriques ou documentaires : "La presqu'île Kuto", "Un four à chaux", "Les ateliers de la déportation", "Les briquetiers".

E. Mourot pour sa part édite dans ce journal L'exil, étude historique tandis que V. Cosse se charge de la Chronique et présente dans les numéros 4 et 5 La Légende des Siècles de V. Hugo. Les Veillées Calédoniennes contiennent également des notices nécrologiques, des mercuriales et, au numéro 5, un problème de jeu de dames.

Le journal fut interdit après le numéro 5 et la presse saisie.

 

Localisation : B. de l'Archevêché à Nouméa.