Le Furet - N° 5 du 22 juillet 1894.
Le Furet - N° 5 du 22 juillet 1894.

62 - (Fur) - Le Furet.

Journal de Bourail. Revue hebdomadaire

 

(23/6/1894 – 30/6/1895)

Autographié, puis typographié (septembre 1897 (?) - juin 1898 (?))

Chaque numéro comporte huit pages de format 31 x 20 cm pour une surface imprimée sur deux colonnes de 27 x 19 cm.

Ce journal est produit par l'Imprimerie autographique Chaventré, le gérant se nomme C. Lecolle. Le Furet ne porte pas de mention de prix au numéro mais l'abonnement pour six mois est fixé à 10 F pour Bourail et 11,50 F pour les autres localités.

Le premier numéro date du 23 juin 1894, on n'en possède pas d'exemplaire, ce qui nous prive du texte du programme de ce journal dont La Calédonie du 26 juin annonce ainsi la parution :

"Nous avons reçu ce matin le Furet, édité à Bourai1. Nous souhaitons bonne chance à notre nouveau confrère dont la création répond à un véritable besoin".

Le Furet paraît régulièrement jusqu'au 30 juin 1895 (n° 54), puis sa publication cesse provisoirement, la rédaction souhaitant prendre un temps de repos et réorganiser l'imprimerie pour faire du Furet un journal typographié qui ne serait plus seulement le journal de Bourail mais "le journal de la Brousse en général". L'article de tête du numéro 54 qui donne toutes les explications relatives à la retraite provisoire du Furet se termine ainsi :

"La Rédaction en vous remerciant de votre bienveillance, chers lecteurs, a l'honneur de vous informer que ce journal supplémentaire de ce jour n'est pas le journal terminus du Furet. Il n'est que l'avis d'une retraite momentanée, la carte P.P.C. d'une villégiature de deux mois, villégiature nécessaire à sa résurrection".

La publication du Furet devait effectivement être reprise mais après une interruption sans doute bien supérieure à deux mois.

Son existence est attestée du 26 septembre 1897 au 19 juin 1898 par des emprunts que lui font les journaux de Nouméa et par un article de polémique signé par J. Durand dans son journal La Lanterne, et un autre du même style, signé "Lux", dans La France Australe du 17 février 1898. On apprend ainsi que Le Furet a obtenu sa presse typographique d'un dénommé Fournier, devenu Conseiller général en août 1896, lequel s'était engagé à faire venir une presse de Paris au cas où il serait élu.

Le Furet de 1897-98 devenu un journal feilletiste, multiplie les attaques contre les conseillers généraux opposés alors à la politique du gouverneur.

 

Localisation : Nouméa collection personnelle de Luc Chevalier.