NOTES

 

(1) - Charles-Michel Simon : fonctionnaire, négociant et homme politique, se vantait d'avoir "fait le coup de feu" en 1848, vint en Calédonie comme trésorier-payeur. Il revient en 1876 à titre privé, devient conseiller municipal en 1876, maire de Nouméa en 1884, et franc-maçon farouchement laïque. (Résumé d'après Calédoniens, de P. O'Reilly).

 

(2) - In L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie, n° 106 du 4 mai 1888, p.2, 4ème colonne. Peut-être est-ce Pouillet que l'auteur de l'article désigne ainsi comme "fonctionnaire".

 

(3) - Pierre Sauvan, maire élu le 15 décembre 1888 ; réélu le 14 mai 1892. Dans le n° 169 du 18 décembre 1888, le rédacteur de L'Avenir manifeste sa surprise et met en doute la compétence de Sauvan à exercer ces fonctions.

 

(4) - "Chronique" : article signé Artaban, critique le choix coûteux que le maire a fait d'un matériau nouveau, la subérine, pour la construction du palais de Justice. "Vieux clichés" : portrait biographique à clé de Sauvan désigné sous le sobriquet de "Mozambique". (Cf. note G).

 

(5) - "Socialisme" : le travailleur aux colonies est "sacrifié, imposé, ravalé et ne compte pour rien".

 

(6) - "Nous lisons dans le journal Le Républicain de l’Aveyron : A la Mairie. Révocation d'un architecte."

 

(7) - En page 1 : "Citoyens électeurs".

 

(8) - La Vérité, n° 4, du 9 février, première page : "La dissolution".

 

(9) - La Vérité, n° 4, page 2, entrefilet signé "Véritas".

 

(10) - La Vérité, n° 9, du 16 mars, page 3, commentaire de la liste des signataires du programme du Groupe Indépendant.

 

(11) - La Vérité, n° 11, du 30 mars, première page : "Sa majesté l'argent".

 

(12) - La Vérité, n° 12, du 6 avril : "Le triomphe" (1ère page).

 

(13) - Douze numéros et trois suppléments du 19 janvier au 6 avril.

 

(14) - Notamment dans les numéros 14 à 19.

 

(15) - Dans les numéros 22, 23, 26, 30, 34, 37, 44.

 

(16) - Numéro 21, du 15 mai : "Colons distingués" ; numéro 27, du 5 juin :"Au Gouvernement" etc...

 

(17) - Numéro 17, du 1er mai : "Conseil général".

 

(18) - Numéro 23, du 22 mai : "Le scrutin de liste".

 

(19) - Léon Gauharou : directeur de l'Intérieur contre qui étaient dirigées les attaques de La Vérité qui le présentait comme une sorte d'éminence grise néfaste du gouverneur.

 

(20) - Sculpteur, à qui l'on doit notamment la fontaine monumentale de la place Courbet et le piédestal de la statue du gouverneur Olry.

 

(21) - Un article se rapporte à G. Piel dans le n° 33, du 26 juin 1895, il rend compte du procès intenté par le Conseil général à l'ancien rédacteur-gérant de La Vérité qui avait crié lors de la séance du 2 mai "séance dite des marchands de carne : Bravo ! A bas les affameurs !" - Un verdict de non culpabilité fut rendu.

 

(22) - Dans le numéro 1, article "La sortie du puits", le texte exact est : " ... une feuille nouvelle, très nouvelle même, indépendante d'allures, d'attaque et de riposte, à l'abri de tout graissage de patte, vengeresse des humbles, respectueuse de l'honneur des dames, mais dure aux grands !

Quels qu'ils soient ! dure à tous ceux qui, sur le pavois, osent sans pudeur afficher le monstrueux principe d'un Struggle for life trop colonial :

Tout pour nous, rien pour les autres !"

 

(23) - C'est-à-dire "anti-cosmopolite", les rédacteurs de La Vérité reprochent, entre autres choses, aux hommes d'affaire de la colonie de ne pas être nés français pour la plupart.

 

(24) - Dans plus d'un numéro sur deux. Surtout dans les articles d'Octave Moulin intitulés "Socialisme".

 

(25) - Cf. citation note 22.

 

(26) - Cf. n° 37, du 10 juillet : "La doctrine sociale et l'anarchie".

 

(27) - Élection partielle au Conseil général, du 29 septembre 1895 : de Dollon, 249 voix, élu ; Jérôme, 75 voix ; Durand, 25 voix ; divers 8 voix.

 

(28) - Arrêté en décembre 1897, en pleine campagne électorale, sur 1a plainte d’un créancier, réel ou prétendu, J. Durand est immédiatement relâché. 'Traduit en Correctionnelle, son contradicteur ne comparaît pas et J. Durand est acquitté. Le Ministère public fait appel de ce jugement, l'affaire est appelée devant la Cour le 30 août 1898 alors que J. Durand est à Bourail pour les besoins de sa campagne en vue du renouvellement de son mandat de conseiller général. Son excuse n’est pas retenue par la Cour qui le condamne, par défaut, à un mois de prison. Cette condamnation l'oblige à démissionner du Conseil municipal.

 

(29) - Sa lettre de démission lue au Conseil municipal, le 28 novembre 1898, est publiée dans le numéro 2503 de La France Australe qui rend compte de la séance.