Ici aussi je dois mentionner quelques publications "fantômes".... En émettant une réserve toutefois : les trois titres qui figuraient en 1980 au répertoire de la bibliothèque Bernheim, dans le fonds réservé, à la rubrique presse, s'y trouvaient peut-être par erreur et il n'est pas sûr que ce soient de véritables publications locales.

79 - (Ant) - Anthropologie. (+)

(1890-1897). Figurait au répertoire de la Bibliothèque Bernheim à Nouméa.

Introuvable.

80 - (Car) - La Caricature. (+)

(1886). Figurait au répertoire de la Bibliothèque Bernheim à Nouméa.

Introuvable.

81 - (DrC) - Drames Contemporains.

Publication annoncée dans Le Néo-Calédonien du 1^er décembre 1886.

Il devait s'agir d'une publication bihebdomadaire à paraître à partir du 4 décembre qui présenterait aux lecteurs des "faits émouvants, réellement accomplis (…) puisés dans la vie d'un certain nombre de ces individus qui peuplent nos bagnes coloniaux".

Alfred Laborde devait être le gérant de cette publication que je n'ai jamais rencontrée et dont je n'ai trouvé aucune autre mention que celle indiquée ci-dessus.

Voici l'article annonce du Néo-Calédonien.

UNE PUBLICATION NOUVELLE

A partir du 4 décembre, un écrit périodique, bi-hebdomadaire, intitulé

Drames contemporains

Histoires vraies

va prendre place dans la presse locale.

Le titre seul annonce qu'il s'agit de faits émouvants, réellement accomplis dans l'époque que nous traversons. C'est un motif qui le recommande essentiellement à la curiosité du public. Mais cette curiosité sera centuplée quand on saura que ces récits sont puisés dans la vie d'un certain nombre de ces individus qui peuplent nos bagnes coloniaux.

On y verra tour à tour le crime engendré par le débordement des passions, et l'indigence, mauvaise conseillère, conduire à ces actes qui, tout en nécessitant la répression de la loi, inspire néanmoins un certain sentiment de pitié.

Agréable passe-temps pour les personnes mûres, la lecture de ces histoires ne peut qu'offrir à la jeunesse un avantage, fort appréciable, celui de la laisser juge des effets désastreux d'une conduite déréglée, et d'imprimer dans les cœurs, par des exemples frappants, l'horreur du crime et la crainte de la justice humaine. Aussi espérons-nous qu'un large accueil sera fait à cette publication, et qu'elle ne manquera pas de porter de bons fruits.

Il est à remarquer qu'en raison de la nature des sujets, dont la plupart auront une étendue excédant le cadre de la feuille, la fin d'un récit se trouvera dans le numéro suivant. Il s'ensuit qu'on sera obligé, pour avoir le récit complet, de prendre le numéro subséquent. C'est pourquoi la personne chargée de la distribution des, exemplaires à domicile aura soin de prendre les noms des personnes qui désireront recevoir la suite.

De même, les personnes qui désireront recevoir chaque publication n'auront qu'à faire connaître leur vœu au gérant. Mais on ne reçoit pas d'abonnement ; chaque numéro sera payé en espèces.

Le format adopté est celui du grand in-dix-­huit. Cela permettra au lecteur de faire relier la collection des numéros, et de posséder ainsi, à la fin d'une année un ouvrage fort intéressant en 3 ou 4 volumes.

Le prix du numéro de 16 pages est de 50 centimes.

M. A. Laborde, rédacteur du Néo-Calédonien, a bien .voulu accepter la Gérance de cette, publication aux termes de la loi sur.la presse.

83 - (ReC) - La Revue Calédonienne. (+)

Annoncée dans La France Australe du 25 juillet 1898, cette feuille devait être éditée par les soins de la Nouvelle Imprimerie Calédonienne. La rédaction devait en être confiée à Félix Carrère, "un homme du métier, de plume élégante et souple...".

Il n'y a pas de preuve que La Revue Calédonienne ait vu le jour.

84 - (ViP) - La Vie Parisienne. (+)

(1885-1886). Figurait au répertoire de la Bibliothèque Bernheim à Nouméa.

Introuvable.