Note 1 - Justifications

 

Fin 1988, la situation était encore bien compliquée en Nouvelle-Calédonie, les "événements" de 1984-85, "l'affaire d'Ouvéa" en avril-mai 1988, maintenaient des conditions de tension telles qu'il était à craindre que des motivations politiques prennent le pas sur l'objectivité scientifique et les réalités historiques. Ce sentiment est justifié par le fait que de "beaux esprits" avaient imaginé la notions de "peuple kanak" présenté comme "peuple premier" pour justifier des revendications indépendantistes fondées sur la couleur de la peau des indigènes vivant en Nouvelle-Calédonie à l'époque de la découverte de l'archipel par les Européens et l'antériorité de l'occupation du sol par ces indigènes considérés comme "premiers occupants".

 

Pour ce faire, les récits traditionnels mentionnant des races ayant vécu en Nouvelle-Calédonie avant les Mélanésiens ont été catégorisés comme "mythes" afin d'écarter cette idée politiquement gênante, alors que, par opposition doctrinaire, a été imaginé le "double mythe combiné", tout récent celui-là, du "peuple kanak, peuple premier" !

 

- Si l'on peut considérer comme exact qu'il existe de nos jours en Nouvelle-Calédonie un "peuple kanak", ce serait un non sens de considérer que c'était le cas en 1853, alors que les populations établies avaient pour origines des migrations austronésiennes successives, différant entre elles à tel point que les tribus en très grand nombre se partageant la terre, et se faisant la guerre, pratiquaient pour communiquer plus de trois cents dialectes différents.

 

- Si en plus notre "hobbit" venait concrétiser la réalité des récits traditionnels faisant état de "siningone", de "diéoués", de "pouénébous" et autres "eletok" comme habitants de la Nouvelle-Calédonie avant l'arrivée des "austronésiens" (Mélanésiens et autres Polynésiens), le mythe du "peuple premier" kanak volerait en éclat ou devrait changer de nature.