Mise à jour du 14 novembre 2022

 

Le texte intégral actualisé de ma thèse se trouve sur le site Amazon sous son titre originel :

 

La Presse de Nouvelle-Calédonie au XIXe siècle.

 

Un livre broché de plus de cinq cents pages, comportant une soixantaine d’illustrations – couverture à droite ci-dessus :

 

https://www.amazon.fr/Presse-Nouvelle-Cal%C3%A9donie-XIXe-si%C3%A8cle/dp/2957275031/ref=sr_1_1?crid=1LZNQUR7634FM&keywords=georges+coquilhat&qid=1668321392&qu=eyJxc2MiOiIyLjY3IiwicXNhIjoiMC4wMCIsInFzcCI6IjAuMDAifQ%3D%3D&sprefix=%2Caps%2C63&sr=8-1

 

 

Ou un e-book « Kindle », à lire sur tablette, liseuse ou téléphone même texte, mêmes illustrations, mais plus de pages, le format étant différent – couverture à gauche ci-dessus :

 

https://www.amazon.fr/Presse-Nouvelle-Cal%C3%A9donie-XIXe-si%C3%A8cle-ebook/dp/B0BLVRGNH7/ref=tmm_kin_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=1668321392&sr=8-1

 

 

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Au format e-book, on peut tomber sur la version réduite de ma thèse publiée par la SEHNC en 1987 sous le titre :

 

La Presse en Nouvelle-Calédonie au XIXème siècle.

 

 

Il suffit de feuilleter, comme c’est possible, à partir de la page du site Amazon, pour découvrir qu'on est en présence de la numérisation d’un exemplaire du dépôt légal auprès du Haut-commissariat.

 

Si sa vente au prix de 6,99 € est le fait de la SEHNC, pas de problème, elle est licite ; mais, de toute évidence, le choix de la version 2022 proposée à 6,00 € sur Amazon, moins onéreuse et plus complète, est de loin préférable.

 

Cela dit, il peut s’agir aussi d’une copie illégale, c’est arrivé avec mon roman Djemmaa.

 

 

 

[Explications]

 

 

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 Achevé d’écrire en 1993, ayant été refusé par les dix éditeurs à qui j’en avais adressé un exemplaire, Djemmaa a été remisé dans un carton jusqu’en 2013, année où je me suis laissé convaincre de publier ce roman chez l'éditeur Amalthée sous le pseudonyme Georges Marsembre.

 Mauvaise idée : un très onéreux investissement personnel, aucune promotion, à peu près aucune vente en dehors de ce que j’ai vendu moi-même et pour finir, au bout de deux ans (terme du contrat), Amalthée m’a proposé de me brader le « stock » (sans aucun doute inexistant) qui lui restait (plus de trois cents exemplaires) à prix préférentiel, au lieu des les envoyer au pilon. J'ai répondu qu'il n'y avait qu'à les envoyer au pilon.

 Une escroquerie banale qui a une suite. En me baladant sur Internet j’ai découvert que ce livre invendable se négociait d’occasion à des prix extravagants : 90,00 € (Rakuten), 108,63 € (momox-shop), 170,15 € (FNAC et Amazon), 249,99 $ canadiens (Amazon)…[Captures d'écran n° 1]

 

 Et puis j’ai découvert aussi qu’il existait une version numérique vendue sur le site Rakuten pour 11,99 €… Et ça marchait plutôt bien : la première fois que je suis tombé sur cette arnaque c’était le 21 février 2020, le site déclarait « 2 128 ventes » ; le 11 avril 2020, on en était à « 2336 ventes » ; « 2 608 ventes » le 27 avril ; « 3 009 ventes » le 8 mai ; « 3 109 ventes » le 24 mai ; « 3 875 ventes » le 30 juillet ; « 3 922 ventes » le 13 août, « 3 980 ventes » le 2 septembre…[Captures d'écran n° 2]

Là, j’ai fait savoir à Rakuten qu’en tant qu’auteur, seul propriétaire des droits de ce livre, je m’opposais à ce négoce frauduleux. L’offre a disparu du site Rakuten, mais un petit malin avait fourgué près de 4 000 exemplaires de mon texte au prix de 11,99 € l’unité. Il suffit de faire le compte : plus de 40 000 € glanés sur mon dos. Comme il est probable que je ne suis pas le seul à être pigeonné de la sorte, voilà une fripouille parmi tant d'autres qui a trouvé un bon filon.

 

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Après avoir publié chez Amazon mes souvenirs de service militaire, j’ai donc décidé de republier les deux tomes déjà écrits du Voyage d’Augustin Houssard, en les signant de mon patronyme cette fois, et dans la foulée, de remettre en forme ma thèse pour en faire une publication que je reportais depuis des années. C’est à présent chose faite.

 

https://www.amazon.fr/s?k=georges+coquilhat&crid=1MW4XBSO2NAG3&sprefix=%2Caps%2C61&ref=nb_sb_ss_recent_1_0_recent

 

 

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Pour voir des diaporamas illustrant Djemmaa, Opéra Lacydon et Le 5 Juillet 1962 à l'Echo d'Oran, visiter mon site dédié au voyage d'Augustin Houssard :

 

https://georges-marsembre.jimdofree.com/

 

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Vous pouvez me contacter par les rubriques "contact" ou "livre d'or".

Photo de 1984, l'année où j'ai soutenu ma thèse à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Photo de 1984, l'année où j'ai soutenu ma thèse à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

 

Georges Coquilhat et la Nouvelle-Calédonie.

 

Né le 1er novembre 1940 à Marseille

Professeur retraité, historien de la Nouvelle-Calédonie.

Auteur d'une thèse soutenue à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales le 7 mars 1984 [Jury : MM. Jean Chesneaux, président, Jacques Julliard, Denys Lombard, rapporteur].

Cette thèse a été publiée dans une version réduite sous le titre La Presse en Nouvelle-Calédonie au XIXème siècle, [SEHNC, publication N° 38, Nouméa, avril 1987].

 

Elle est publiée en ce mois de novembre 2022 dans sa version intégrale sous son titre originel : La Presse de Nouvelle-Calédonie au XIXe siècle.

 

Divers articles d'histoire et quelques autres petites choses ont accompagné ce travail que je continue d'étoffer à travers les mises à jour occasionnelles du présent site.

 

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Ma première rencontre avec la Nouvelle-Calédonie ne date pas d'hier : je devais avoir sept ou huit ans lorsque mon père, gendarme, mentionna pour le première fois devant moi le nom de cette colonie lointaine (1947 ou 1948, c'était encore le temps des colonies). Il y avait des postes de gendarme à pourvoir là-bas et il songeait à faire sa demande de mutation. Nous avons cherché dans le dictionnaire et dans un atlas où se trouvait la Nouvelle-Calédonie et c'est ainsi que, très jeune, j'ai fait partie de ces rares métropolitains qui, à l'époque, avaient connaissance de son existence.

En fin de compte, mon père n'a pas fait sa demande de mutation. Nous sommes restés à Bourg d'Oisans, à mon grand dépit car la Nouvelle-Calédonie, le Pacifique m'avaient donné de quoi rêver ; je n'ai jamais oublié par la suite.

 

Après mon service militaire en Algérie, dont l'école des E.O.R. de Cherchell (promotion 106, "Croix de la Valeur militaire"), je suis entré dans la vie active civile comme instituteur, en Champagne où je me suis marié.

Devenu professeur, j'ai demandé un poste hors métropole dès que l'occasion m'en a été donnée et le destin a fait que j'ai obtenu le collège de Bourail, en 1974. Notre fils aîné y a reçu ses premiers cours d'anglais ; son cadet, y a appris à lire et plus que cela ; notre troisième fils est né à Nouméa en 1978, l'année du centenaire... C'était le bon temps.

Parti de Bourail six ans plus tard, fin de séjour oblige, j'ai enseigné durant les six années suivantes au lycée Descartes de Rabat (Maroc).

Deux ans de retour en France métropolitaine, puis j'ai obtenu de revenir en Nouvelle-Calédonie en 1988, à Nouméa cette fois, où j'ai d'abord enseigné au lycée Jules Garnier, ensuite au collège Georges Baudoux et aussi à l'Université française du Pacifique...

Finalement, un grand malheur familial m'a contraint à rentrer en métropole, juste deux ans avant l'âge de ma retraite que je comptais bien prendre sur le Caillou.

 

 

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Le paquebot Armand Béhic arrivant en rade de Nouméa. (Entre 1895 et 1905)
Le paquebot Armand Béhic arrivant en rade de Nouméa. (Entre 1895 et 1905)

Je n'ai probablement pas été le premier de ma famille à venir en Nouvelle-Calédonie.

Voilà quelques années, je suis entré en possession de papiers ayant appartenu à mon grand-père maternel, décédé la veille du jour de ma naissance et dont je porte le prénom. Mon grand-père a mené la rude vie des marins de son temps, tout au bas de l'échelle car il n'avait qu'une instruction élémentaire : engagé comme mousse à l'âge de douze ans, il a été chauffeur à bord de vapeurs au long cours durant la majeure partie de sa vie, c'est-à-dire qu'il enfournait le charbon dans la chaudière mais aussi qu'il a fait plusieurs fois le tour du monde.

En lisant son "Extrait de la Matricule des Gens de Mer", j'ai découvert qu'il était à bord de l'Armand Béhic lorsque ce paquebot des Messageries Maritimes qui faisait la ligne entre Marseille et Nouméa a accompli ses deux derniers voyages (24 août 1923 – 18 février 1924 et 29 mars 1924 – 27 août 1924).

Un doute subsiste cependant parce que ce navire ne faisait plus la ligne d'Australie et Nouvelle-Calédonie après 1912, et que l’extrait de la "matricule" en ma possession ne commence qu'en 1918, le précédent ayant disparu au cours du naufrage d'un navire à bord duquel se trouvait mon grand-père, torpillé durant la Grande guerre.