L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie (1879)

02 - (AvS) - L'Avenir de la Nouvelle-Calédonie.

 

Hebdomadaire du samedi, autorisé à paraître par arrêté du 15 février 1879. L'autorisation est nominative :

"M. Surleau est autorisé à fonder un journal ayant pour titre : l'Avenir de la Nouvelle-Calédonie".

L'Imprimerie Ernest Melin livre au public le premier numéro le 22 février 1879. C'est une feuille typographiée de quatre pages qui ne comporte pas d'indication de prix au numéro mais dont les abonnements sont fixés à 25F annuels pour la Nouvelle-Calédonie et 32F pour la France et l'étranger.

Format : (44,5 x 28,5) ; surface imprimée : (37 x 22,5).

On ne trouve pas la signature de F. Surleau dans les colonnes de L'Avenir, mentionné comme "gérant-responsable" dans le numéro 1, son nom a disparu dans le numéro 3.

L'équipe du journal est constituée de personnalités liées à la franc-maçonnerie, à la religion réformée au souvenir de la Commune, peu favorables par conséquent à la Mission mariste.

Ce journal succède au Courrier Illustré, à La Revue Illustrée et à La Réforme dont il continue l'abonnement aux lecteurs ayant souscrit antérieurement au 2 février chez Ernest Melin.

Comme Le Courrier Illustré, L'Avenir prétend être "un journal qui déride un peu la population". Il présente la particularité originale de prendre le parti des indigènes insurgés, posant la question des responsabilités, notamment en ce qui concerne la dépossession en 1872 de la tribu de Bouloupari au profit des colons.

L'autorisation de paraître est révoquée par arrêté du 1er avril 1879, le journal étant considéré comme un facteur de discorde par le gouverneur Olry.

 

Localisation : B. de l'Archevêché de Nouméa (n° l et n° 3).