L'Echo de la France Catholique (1885 - 1939)

17 - (EFC) - L'Écho de la France Catholique.

 

Porte en exergue au dessus du titre la devise "Dieu et Patrie" et en sous-titre "Organe des intérêts religieux, patriotiques, maritimes et coloniaux en Océanie".

"Paraissant à l'arrivée du paquebot des Messageries Maritimes".

 

(9/2/1885 - 26/10/1939 ?)

 

Les six premiers numéros sont mensuels et paraissent sur quatre pages au format 48 cm x 32 cm, puis, à partir du numéro 7, avec l'abandon de la publication de La Revue Catholique, "et afin de donner les télégrammes à mesure qu'ils arrivent", l'Imprimerie Catholique fait sortir L'Écho dans un format réduit (44 x 29) mais tous les jeudis (tous les samedis à partir du 27 octobre 1888). Ce devait être le point de départ de la plus longue existence d'hebdomadaire édité en Nouvelle-Calédonie, la publication n'ayant pas connu d'interruption avant 1939 (les collections de 1887 et 1889 ne figurent au catalogue d'aucune bibliothèque de Paris ou de Nouméa, mais l'existence de L'Écho durant ces deux années est attestée dans d'autres journaux).

Le premier gérant de L'Écho fut le R.P. Lepeltier, mais dès juillet 1885 (N° 9) c'est Alfred Laborde qui lui succède, puis Pierre Laborde à partir d'août 1886. La gérance fut ensuite assurée par les R.R.P.P. A. Raffegeau (à partir de janvier 1890) puis A. Devès (à partir de juillet 1894).

L'imprimerie et les bureaux du journal, sis d'abord à Nouméa, rue de Rivoli, sont établis à partir de 1888 à la Mission de Saint-Louis.

L'Écho fut d'abord vendu 1 F le numéro (abonnement annuel, 15 F) puis, devenu hebdomadaire, 40 c le numéro (abonnement annuel, 20 F) et enfin 25 c le numéro (abonnement, 12 F) à partir de janvier 1894.

Généralement apologétique, il arrive à L'Écho de se faire polémique pour assurer la défense des missionnaires et des religieuses maltraités par la presse anticléricale.

 

Localisation : B.N. - Jo.5917 - ; A.N.S.0.M. ; Bibliothèque de l'Archevêché de Nouméa.