La Liberté Néo-Calédonienne (1896)

LA LIBERTÉ NÉO-CALÉDONIENNE (2 Mai 1896)
LA LIBERTÉ NÉO-CALÉDONIENNE (2 Mai 1896)

26 - (Lib) - La Liberté Néo-Calédonienne.

"Journal républicain, progressiste, paraissant le samedi".

 

(2/5/ - 19/9/1896).

 

Cet hebdomadaire de quatre pages de 43 x 30 cm typographiées, est le journal d'un nouveau parti, le Comité Républicain Progressiste. Ses rédacteurs s'avouent francs-maçons et veulent faire de La Liberté Néo-Calédonienne "un journal de principes (...) pour une république issue des principes de 89 et 92, (…), démocratique, sociale et laïque" ; sa fondation est liée à

des calomnies cléricales : "Certaine presse déverse sans discontinuer les plus viles calomnies contre la Franc-Maçonnerie et les Francs-Maçons ; nous avons jugé qu'il était nécessaire de faire justice de ces insinuations perfides ; voilà pourquoi nous avons fondé La Liberté".

Ce journal soutient la politique du gouverneur Feillet dénonce "le péril clérical" en montrant la Mission en lutte contre l'émigration libre, dénonce l'intoxication du public par la presse écrivant au conditionnel, reprend des articles de la presse calédonienne du passé dirigés contre le rédacteur de La France Australe, Édouard Bridon. Pour avoir diffamé Bridon et pour avoir ressuscité l'affaire de Pouébo (1866) dans sa version la plus médisante à l'égard des Maristes, La Liberté Néo-Calédonienne fut condamnée deux fois. Le journal avait cessé de paraître six mois avant que ne fût rendu le second jugement.

James Dezarnaulds en aurait été le propriétaire, Ernest Curé, un ouvrier de L'Impimerie Calédonienne qui tirait La Liberté, en était le gérant.

 

 

Localisation : B.N. - Jo.7528 - ; B. Bernheim, à Nouméa.