Pélissier, Alphonse.

 

Déporte de la Commune, arrivé en Nouvelle-Calédonie le 2 novembre 1872, à bord de la Guerrière (deuxième convoi).

Il participe à la rédaction du Parisien Hebdomadaire (N° 1 et 2) et du Parisien Illustré (N° 2, 4, et 6).

 

Une découverte récente de documents dans des archive privées permet de lui attribuer la paternité d'une pièce de théâtre en cinq actes, Le Coq Gaulois (auparavant répertorié à tort comme un journal). Le premier acte a été imprimé à l'île des Pins en janvier 1877. Le deuxième acte était annoncé pour les premiers jours de février.

Avec Le Coq Gaulois se trouvaient aussi deux manuscrits signés et datés du 30 juillet 1877 : - "La Déconfiture des goupillons et des casse-têtes", 13 couplets à chanter sur l'air de "La bonne aventure ô gai" ;

- Le Chien et le Canard", 15 vers présentés comme une "fable".

 

"Matricule 240, né le 28 avril 1839 à Tain (Drôme), célibataire, ancien militaire, journaliste. Participe d'une façon active au mouvement communaliste de Marseille. Condamné à mort, sa peine fut commuée en déportations simple (?). Il se trouvait à Nouméa en 1878. Rapatrié par La Loire et interné à Belle-Ile après sa commutation de peine (?). Vraisemblablement amnistié en 1879 ou 1880."

                                                                           [Roger Pérennès : Déportés et forçats de la Commune - Ouest Éditions - 1991]